Les boules puantes de l'un et de l'autre
Nicolas Sarkozy s'est décidé à dire quelques mots sur le présumé financement illicite de sa campagne pour la présidentielle en 2007. C'était sur Canal+. "Pourquoi voulez-vous que j'ai triché, mes comptes ont été examinés au millimètre près", a-t-il en gros déclaré. Il n'a pas terminé sa phrase par "casse-toi pauvre con", mais c'était tout comme. Bon, Pour la petite histoire, examiner des comptes avec un millimètre, c'est 0/10 à l'école. Quant à ses comptes de campagne, ce ne sont pas ses recettes et ses dépenses qui sont en cause, mais du supposé fric retiré de Suisse, dans un coffre-fort des Bettencourt et non déclaré au fisc français. Quant à avoir rencontré, de son vivant, le mari de l'héritière de l'Oréal, la mémoire lui est revenu: bien sûr qu'ils se sont vus, ils étaient du même palier. Pour le reste: "des boules puantes" à son encontre!
Et bien, vous me croirez si vous le voulez: mais la marionnette du camarade Sarkozy a vu son tarin s'allonger dans les loges de Canal+
Une autre marionnette qui a vu son pif s'allonger aussi, c'est celle de Jean Marine Le Pen. A la lecture de ses 500 parrainages tirés au hasard: des élus Ump, mais pas le président d'honneur du Fn ni d'autres cadres du parti d'extrême droite. Preuve qu'elle disposait de son quota de parrains bien avant la clôture.
Mais elle comme le locataire de l'Elysée, dans la réalité, sont des experts en boules puantes et en mensonges. Et là, lorsque j'écris cela, mon nez ne s'allonge pas du tout.
Bon, Nicolas Sarkozy escompte continuer sa campagne ainsi protégé.
L'ennui, c'est que les boules puantes ne proviennent pas d'en face...