Le fric au black de Claude Guéant (suite)
Le Canard enchaîné de cette semaine publie une note du patron de la police en 1998. Ce haut-fonctionnaire interdisait formellement de puiser dans l'argent attribué aux policiers afin d'assurer leur travail pour verser des primes.
Or, Claude Guéant, ex-locataire du ministère de l'Intérieur assure toujours avoir touché du liquide, officiellement dénommés "frais d'enquête et de surveillance". Ce qui correspondrait aux factures réglées en espèce (de 20 000 à 25 000 euros), découvertes par une perquisition chez lui.
Le Canard enchaîné indique que la note datée du 3 février 1998, signée par le directeur général de la police
nationale, explique que des crédits "peuvent être utilisés pour le recueil de renseignements, la rémunération d'informateurs, l'acquisition de matériels ou la mise à disposition de moyens
d'investigation", mais "en aucun cas" pour alimenter "un régime indemnitaire". Bref, le DGPN interdisait que ce fonds serve à
financer des primes occultes en liquide non déclarées. Et le volatile d'affirmer que Claude Guéant en personne était le DGPN.
Soit Claude Guéant est un menteur, soit c'est un voleur, a déclaré Roseline Bachelot, ex-collègue de
l'ancien ministre de l'Intérieur de Sarkozy, comme si elle semblait connaître l'oiseau.
Sans oublier l'affaire des tableaux flamands...