Le bal des girouettes
Exceptionnel bal des girouettes en cette fin de semaine.
Jean-Louis Borloo, ancien ministre il y a peu, qui se voyait premier ministre de Nicolas Sarkozy il y a peu aussi, de retour de l'étranger, ne supporte plus "l'enfer" dirigé par le locataire de l'Elysée.
Hervé Morin, patron du Nouveau centre (sic), ministre du même Nicolas Sarkozy il y a peu, affirme de celui qui l'avait adoubé au gouvernement, qu'il ne peut plus faire confiance à un tel homme de 56 ans.
Nicolas Hulot, ex-présentateur de TF1 (il faut bien vivre) et toujours sponsorisé par TF1 et EDF pour sa fondation (il faut bien vivre, bis repetita), atterri dernièrement chez les Verts comme un bébé dans un chou, pense lui pouvoir rassembler jusqu'à la droite humaniste (sic), celle de Jean-Louis Borloo. Dans ce même jardin extraordinaire, Daniel Cohn-Bendit (oui, le révolutionnaire de mai-juin 1968), qui ne voyait qu'un ancien patron du FMI pour représenter la gauche en 2012, ne sait plus à quel saint (ou à quel vent) se vouer.
Pendant ce temps, en France, 30% du PIB vont aux revenus du capital et seulement 14% à la protection sociale. Pendant ce temps, dans le monde, le capitalisme gouverne et les peuples souffrent. Pendant ce temps, au Portugal, hier, la droite est devenu majoritaire aux élections législatives, chassant les socialistes du pouvoir, mais avec plus de 41% d'abstentions. Pendant ce temps, dans notre pays, les girouettes de tous bords continuent à s'affoler dans la plus grande médiocratie.
Que se termine donc ce mauvais vent qui nous éloigne de l'essentiel, de notre quotidien et de ses lendemains, tout simplement!