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Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Le 15 mai 1948, la Palestine est rayée des cartes au lendemain de la proclamation de l’État d’Israël que la communauté internationale s’est empressée de reconnaître. Dans les mois qui ont précédé et suivi ce jour funeste, des centaines de villes et villages palestiniens furent détruits par les forces armées sionistes, forçant deux tiers de la population palestinienne à prendre la route de l’exil.

Nier la Nakba, blanchir les crimes sionistes

La Nakba (catastrophe) palestinienne n’est pas juste une période révolue, c’est une entreprise systématique de déracinement des Palestiniens de leur terre et de répression pour les priver de toute expression politique propre.

Preuve en est, les nombreux massacres commis par l’État colon depuis 1948. Preuve en est, la colonisation continue en Cisjordanie et l’épuration ethnique qui se poursuit encore aujourd’hui, à Jérusalem ou dans le Naqab (Néguev). Preuve en est, du blocus et des bombardements que les habitants de Gaza subissent depuis plusieurs années. Preuve en est encore, du Mur qui défigure la Palestine, privant les Palestiniens de leurs terres et participant à la ghettoïsation de régions entières.

 

Cette agression a rencontré une résistance elle aussi continue, en se réorganisant sans cesse dans l’exil ou sous occupation.

Nous l’avons vu à Gaza en novembre dernier; la résistance palestinienne a su faire face à l'ennemi malgré le blocus et les bombardements. Nous la voyons dans les prisons de l’occupant, les prisonniers palestiniens armés de leurs simples estomacs, ont mené des grèves de la faim qui ont fait reculer l’ennemi plus d’une fois. Nous le voyons aussi, chaque semaine dans les campagnes où les paysans palestiniens manifestent contre les colons armés, et luttent contre l'expropriation de leurs terres.

65 ans déjà. Plusieurs générations se sont succédées, mais la mémoire palestinienne n’en reste pas moins vive, et la jeunesse palestinienne est aujourd’hui marquée dans sa chair et dans son sang par un désir de résistance, de retour et de libération.

 

Rassemblement

pour la 65e commémoration de la Nakba

samedi 18 mai à 15 heures

à Paris place de l'opéra

(métro Opéra - lignes 3, 7, 8)

"Ce qui se passe aujourd'hui en Palestine, camarades, ne peut pas nous laisser indifférents. Depuis plus d'une soixantaine d'années, et avec quel héroïsme et quelle obstination les masses palestiniennes et leurs avant-gardes combattantes font face à l'une des dernières entités de colonisation de peuplement " Georges Abdallah - 2012


Le Collectif pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah renouvelle son soutien à la lutte de libération du peuple palestinien, et rappelle que les Palestiniens ne peuvent compter que sur leur remarquable Résistance et sur la solidarité internationale.

Droit au retour de tous les réfugiés !

Libération de tous les prisonniers !

Solidarité avec la résistance palestinienne !

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