Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Archives

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Alors que le Président de la République dit donner deux mois à une négociation employeurs – syndicats sur les accords dit de « compétitivité » la majorité parlementaire tente le coup de force en modifiant dès maintenant l’architecture du droit du travail dans un article de loi « Warssmann ».

Alors qu’aujourd’hui, tout salarié peut exiger le respect de son contrat de travail en particulier sur les dispositifs relatifs aux horaires et à sa rémunération, demain sous couvert d’un accord compétitivité signé dans son entreprise, le salarié se verra privé de tout recours.

Il n’aura d’autres choix que d’accepter le chantage emploi contre nouveaux horaires ou/et baisse de salaire sinon c’est le licenciement sans recours.

Pour la CGT, c’est totalement inacceptable, c’est un motif supplémentaire pour mobiliser et réussir la journée d’action du 29 février.

La CGT considère indispensable que les syndicats de salariés élaborent une position commune pour s’opposer à ce déni de démocratie sociale.

                                                            CGT Montreuil, le 8 février 2012

 

Journée d’action du 29 février 2012

« Trop, c’est trop ». La Confédération Européenne des Syndicats appelle à une journée d’action européenne le 29 février, à la veille du Conseil européen qui doit entériner un nouveau traité intergouvernemental qui renforcera et gravera dans le marbre les politiques d’austérité.

Au-delà de son contenu, la CES dénonce également le caractère non démo­cratique de l’élaboration de ce traité dont le Parlement européen et les parlements nationaux, tout comme les partenaires sociaux, ont été écartés. (source : CES)

------------------------------------------------------------     ------------------------------------------------------------

 

 

Un meeting qui fera date !

 

 

Objectif largement dépassé pour la CGT qui voulait fait de ce meeting du 31 janvier un événement majeur pour lancer une nouvelle campagne pour le droit à la retraite à 60 ans et pour la reconnaissance de la pénibilité par un départ anticipé.

Un Zénith plein à craquer de 6000 militants très motivés et très remontés, plusieurs milliers d’autres rassemblés par les organisations de la CGT dans des bourses du travail, des cinémas, des locaux syndicaux pour suivre le meeting en direct et en différé : assurément, la journée est un vrai succès.

On retiendra de ce meeting les huit témoignages des deux tables rondes sur les retraites puis sur la reconnaissance de la pénibilité. Avec un temps fort particulièrement émouvant lorsqu’une représentante des salariées de Lejaby Yssingeaux est montée à la tribune. Acclamée par une salle debout scandant "Lejaby Solidarité !", elle a notamment assuré qu’elle préférerait encore une préretraite plutôt que de pointer au chômage et vivre des minima sociaux.

Point d’orgue de ce meeting, le discours de Bernard Thibault dans lequel le secrétaire général de la CGT s’est livré à un réquisitoire sans appel contre la réforme de 2010. Il a également esquissé un inventaire non-exhaustif des mesures antisociales du gouvernement. "La CGT s’exprimera prochainement sur le bilan peu glorieux de Nicolas Sarkozy", a-t-il prévenu.

Quant aux dossiers sociaux brulants, Bernard Thibault a qualifié d’"arnaque" la décision de Nicolas Sarkozy de transférer une partie des charges patronales sur la TVA. Concernant les négociations sur la compétitivité-emploi, il a affirmé que la CGT "ne va pas collaborer à cette opération de sabotage du droit social". Il a également donné rendez-vous le 29 février pour la journée européenne de mobilisation à l’appel de la confédération européenne des syndicats.

 

 

     En France, la CGT, la FSU, la CFDT, l'UNSA et SUD appellent à des actions de mobilisations et de manifestations. Pour sa part, la CGT demande aussi l'unité d'action pour une journée de grèves ce jour-là.

Commenter cet article