L'Ump sur les nerfs à Paris
Une journaliste de Paris Tribune s'est faite agresser dans le 3e arrondissement (très huppé) de Paris, par un militant de l'Ump (Union pour un mouvement populaire qui semble mal porter cet intitulé).
Cela s'est passé aux abords du marché des enfants Rouges. Est-ce à cause de la dénomination de ce marché ou de la difficulté qu'a Nicolas Sarkozy à se prétendre candidat du peuple, qui a fait perdre ses nerfs à un individu de l'Ump?
J'emploie individu, parce que lors d'une quelconque affaire à la télé, le flic interviewé et même son ministre parlent d'individu et non de personne. Faiblesse de vocabulaire ou fait exprès, enfin là n'est pas mon propos de ce jour.
Donc voici l'article dans paristribune.fr sur cette agression d'une journaliste:
Idem avec les militants du Parti socialiste qui soutiennent la candidature de Seybah Dagoma, conseillère de Paris du 1er arrondissement, avec en tête Gauthier Caron-Thibault, conseiller de Paris du 3e arrondissement et adjoint chargé du logement à la mairie du 3e.
Idem avec les militants du Front de Gauche, dont Martine Billard, députée de Paris et co-présidente du Front de Gauche.
Idem avec les militants du NPA, le nouveau parti anticapitaliste.
Avec les militants UMP qui distribuent des tracts pour Benjamin Lancar, candidat aux élections législatives dans la 5e circonscription de Paris, rien ne se passe normalement.
Après des attaques verbales et insultes contre la journaliste de Paris Tribune qui pose des questions, arrivent les menaces puis une attaque physique.
Des menaces de saisie et de destruction de l'appareil photographique en cas de prises de vue des tracteurs UMP sur le domaine public, ainsi que des menaces d'appel au commissariat de police, tout cela pour censurer la presse qui rend compte de l’actualité.
L’appareil photo est resté en possession de la journaliste interloquée par le comportement de l’individu qui appartient à l’équipe du candidat Benjamin Lancar, conseiller régional d'Ile-de-France, président des jeunes populaires depuis 2008.
Deux des trois personnes tracteurs UMP, dont l’une a déclaré être avocate, ont ensuite passé des coups de fils. Ils ont tous quitté les lieux rapidement."