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Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Sur proposition du groupe communiste, le Sénat avait voté une amnistie sociale concernant certains délits commis par des syndicalistes luttant pour leur emploi ou les droits sociaux quand Sarkozy tenait l'Elysée. Ce vote avait été obtenu grâce aux suffrages des sénateurs socialistes et avec la bénédiction de Christiane Taubira, ministre de la justice.

 

Oui, mais non, le Medef est vent debout contre cette proposition de loi qui devait passer devant l'Assemblée nationale. Et comme il faut privilégier le "partenaire social" qu'est le syndicat des patrons, le gouvernement, par la voix d'Alain Vidalies, ministre chargé des relations avec le parlement, vient d'annoncer que l'Elysée de François II n'était plus favorable à cette amnistie sociale. Si d'aucun cherchait à quoi servait un ministre chargé des relations avec le Parlement?

 

Du coup, la Commission des lois de l'Assemblée nationale, dirigé par Jean-jacques Urvoas, député Ps du Finistère, vient de refuser d'inscrire cette proposition de loi à l'ordre du jour de l'Assemblée nationale. Godillot vous dites, ou allié avec le patronat? Ou bien les deux à la fois?

 

Bon, ça ne me surprend pas. Déjà, à l'université d'été du MEDEF, Jean-Marc Ayrault, premier chambellan de l'Elysée, avec une flopée de ministres, avait bien ouvert les vannes de la kollaboration avec les patrons de France et de Navarre.Medef: Ayrault rassure les patrons mais défend la feuille de route du gouvernement

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