L'Egypte en échec à l'ONU
Le Président de l'Egypte, Mohamed Morsi, a tenté à l'ONU de faire avaliser une norme internationale visant à à punir le blasphème et toute critique envers les religions, surtout l'islam à sa façon. Lors de l'Assemblée générale de l'ONU, son discours fut clair: les « insultes contre le prophète ne peuvent pas être tolérées » et « l’Egypte respecte la liberté d’expression sauf lorsque celle-ci vise une religion ou une culture particulière ».
Et le lendemain à Genève, la délégation égyptienne, devant le Conseil des droits de l'homme, instance de l'ONU, remettait ça en essayant de faire voter une loi internationale.
La figure de proue des Frères musumans, président en titre de l'Egypte, a été renvoyé dans ses cordes.
Mais attention, en mars 2013, les Frères musulmans d'Egypte, l'un des fers de lance de l'islamisme, comptent remettre ça. Et d'autres pourraient le
suivre.
Quant les religieux se mêlent de la sphère publique, on voit où cela entraîne. Par exemple, avec notre cardinal Barbarin de Lyon qui pense, au nom de sa religion, que le mariage entre homosexuels ouvrirait la voie à la polygamie et à l'inceste.