L'école est finie
Du moins, celle de l'égalité républicaine que l'Elysée et son annexe du Fouquet's détestent au plus haut point. Voilà ce qu'a déclaré hier Nicolas Sarkozy, candidat à sa réélection.
Cette contre-réforme n'est pas une faute politique doublée d'une erreur d'analyse d'un homme au plus bas dans les sondages. C'est l'expression de la lutte des classes exprimée par les possédants et leurs laquais, la guerre contre les couches populaires qui subissent, de plein fouet, la montée du chômage et de la précarité.
Et contre le peuple en souffrance, le président des riches parle d'objectifs, de rentabilité, de partenariats avec le privé, de toujours plus de travail pour les enseignants tout en abaissant le nombre. Et plus de collège unique, mais une orientation le plus tôt possible vers le turbin ou le sans-emploi, à l'égard des enfants que la société ne favorise pas. Exit donc l'égalité des chances, l'un des piliers souverains de la République française.
Ci-dessous le palais de l'Elysée:
Il faut y en chasser Nicolas Sarkozy au printemps 2012.
J'espère pouvoir compter sur vous toutes et tous pour cela.
Mais pour autant, d'ici le beau temps, il faut tous se bouger.