Je viens vous dire que je m'en vais
Je viens vous dire que je m'en vais,
mais pas dans l'au-delà, le 22 décembre 2012 à 0 heure 37, heure de mes Corbières natales. Mais je m'en vais simplement décorer mon sapin, mettre mes petits souliers dans la cheminée, puis
écrire une bafouille au père Noël de l'Elysée pour qu'il me les remplisse. Non, là, je rigole. Je m'en vais aussi recevoir des amis des Corbières. Oui, mes compatriotes ont eu peur qu'il y
ait trop de cons chez eux autour du solstice d'hiver. Et comme la chasse n'y est pas ouverte...
Tout ça pour dire que, à partir de bientôt, la fréquence de mes articles et leur forme vont s'en ressentir, forcément. Sauf bien sûr, cas de force
majeure: le gouvernement ferait une politique de gauche et la Belgique ne serait pas une terre d'accueil pour les exilés fiscaux, par exemple. Mais ça, c'est comme la fin du monde
partout sauf à Bugarach.
Tiens, avez-vous remarqué que ceux qui prophétisent la fin du monde ne sont jamais pour la lutte finale afin justement de le changer ? C'est drôle
ou pas?