Je reviens de Rome, c'était bien
Vous n'allez pas me croire, mais j'ai fait partie de ces 5 000 journalistes qui ont assisté à la conférence de presse du pape Francisco sans numéro. Enfin, je ne suis pas du tout journaliste, mais l'occasion faisant le larron (et il y en a beaucoup dans ce monde-là) j'étais là.
Les médias ont parlé de conférence de presse. Pas tout à fait. Francisco, qui n'a pas de numéro, nous a lu un tout petit
texte. Il n'y a eu aucune réponse de sa part, vu que les questions étaient interdites. C'est la liberté de la presse vue du Vatican. Ne riez pas, en Gaule, lorsqu'on interviewe à la télé un
président de la République, il y a des questions et des réponses, mais elles ont été préparées auparavant. De l'eau bénite tout pareil.
Un Eglise pauvre, pour les pauvres, qu'il a dit el papa Francisco sin numero (c'est de l'español). Et bien, il va avoir du boulot sur l'autel et on devra ouvrir des confessionnaux à tire larigot pour entendre les monsignores et leurs potes de la finance qui ont les mains sales de toucher justement au fric sale. Et ne va-t-il pas falloir construire des églises à la pelle pour les mettre dedans les pauvres? Mais amor mundum fecit, (l'amour fait le monde) qu'il se dit depuis plus de 2 000 ans sous la croix des papes.
Mais je ne veux pas être trop mauvaise langue. Voici le maillot du club de foot argentin dont Francisco est le supporter: Comme ils n'ont pas pu ôter les sponsors, ils ont mis le pape en plus. Hier, ils ont gagné. Comme quoi, un pape ça peut servir aussi: