Frapper les plus pauvres et épargner les plus riches
Telle est la continuité politique des USA. En effet, le plan d'austérité négocié entre le démocrate Barack Obama et le Parti républicain de l'ex-président W. Busch va accélérer le risque de récession, dans un pays où le chômage se maintient à 9% tandis que la croissance s'essouffle.
Le robinet des budgets sociaux va être coupé, notamment celui pour alimenter le système de protection sociale (l'un des thèmes majeurs pour l'élection de Barack Obama), qui avait déjà pris du plomb dans l'aile. Par contre, les plus riches citoyens des USA, dans le pays le plus riche du monde, ne verront aucune augmentation de leurs impôts.
Nombre de partisans de Barack Obama ne cachent pas leur désenchantement et leur colère.
Paul Krugman, prix Nobel d'économie n'y va pas par quatre chemins: "La solution adoptée est semblable à celle des médecins du Moyen Âge ordonnant des saignées à leurs malades".
Naturellement, notre ministre de l'Economie et la patronne du FMI se félicitent de cette austérité. Tout comme les gouvernements socialistes de la Grèce ou de l'Espagne.
On a les amis qu'on mérite.