Florange-Mittal, adios
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Publié par Le Mantois et Partout ailleurs
Voilà, le comité de la hache a tranché: 629 emplois de supprimés, sans compter les intérimaires et la sous-traitance, pas d'investissement (les 150 millions que demandait Arnaud montebourg il y a peu) et un diktat du dépeceur Mittal: 60 jours au gouvernement pour trouver un repreneur... Comme si le financier Mittal allait tout faire pour que quelqu'un marche sur ses plates-bandes. Et le plan de licenciements débute au 16 octobre 2012.
Non, ne démissionnez pas monsieur Montebourg, ce serait dommage pour le redressement productif. Et vous avez raison de déclarer que la
nationalisation de la sidérurgie française n'est pas à l'ordre du jour du sire que nous avons élu à l'Elysée. Il ne va plus en rester un seul gramme.
La mort lente Florange est aussi dramatique que celle de Psa Aulnay ou d'ailleurs, elle signe la fin de l'industrie française. La valse des hypocrites qui entoure ce trépas donne à vomir. Et le gouvernement de François Hollande n'est pas le dernier dans cette sale danse. D'autant que tous les danseurs ont un objectif commun: gagner du temps. Lakshmi Mittal, après avoir pris le thé dernièrement avec François 2, avait déjà choisi cette décision et son hôte le savait. Il est reparti vers le monde de la finance et de la spéculation.
Vous avez mille fois raison monsieur Montebourg, de rester au gouvernement de l'impuissance. Ou de la collusion avec le grand capital. C'est comme vous voulez.