Faut-il laisser la rue à la droite et aux factieux
Canaille le Rouge s'interroge et reproduit l'appel de Jean Levy, auquel je m'associe pleinement:
Le 1er MAI, journée de lutte des travailleurs, doit être en 2013, une JOURNEE DE RIPOSTE MASSIVE contre le MEDEF, les syndicats à sa botte et le pouvoir PS à son service, qui mènent ensemble une offensive frontale concertée contre le Code du Travail, la dernière digue qui protégeait encore les salariés de l’exploitation sans limite du patronat.
Avec le vote accéléré de l’ANI au Sénat par les députés socialistes, sans discussion des amendements déposés – véritable coup de force du gouvernement Hollande –
la seule réponse ouvrière se trouve dans la rue.
Pourquoi laisser celle-ci aux seuls manifestants Pour ou Contre le mariage « gay » ?
Certes, il y a eu l’initiative CGT du 9 avril à laquelle se sont joints FO, la FSU et Solidaire. Sans campagne de masse pour la réussite des manifestations, celles-ci n’ont pas eu – et de loin – l’ampleur que la situation exigeait.
Il faut donc faire du 1er Mai, une réplique à la hauteur des enjeux.
Il reste neuf jours.
Nul besoin de faire grève ce jour-là, cette journée est fériée.
Elle ne se situe pas en fin de semaine, mais un mercredi.
Rien ne s’oppose à réaliser partout de vastes rassemblements populaires exprimant la juste colère des salariés et des retraités.
Les sujets ne manquent pas:
=>le chômage envahissant,
=>les fins de mois qui se terminent parfois le 10,
=>la retraite une fois de plus menacée,
=>le Code du Travail en voie d’être fracassé.
Le Premier Mai 2013 doit refléter la volonté du monde du travail de dire STOP à l’offensive frontale du patronat et de ses soutiens politiques et syndicaux
Comme en 1968, où le 1er mai massif et combatif a ouvert la voie à la grève historique de mai
le 1er mai 2013, par son ampleur, doit permettre une nouvelle mobilisation populaire d’ampleur nationale, premier acte d’une reconquête ouvrière de ses droits et de ses conditions de vie.
Oui, il est possible, si nous y mettons tous, de « renverser la table » et d’imposer une autre politique économique et sociale au gouvernement qui doit son existence au vote populaire
La rue appartient au peuple, quand celui-ci se soulève.
Avec la CGT, avec tous les syndicats qui choisissent la lutte
FAIRE DU PREMIER MAI 2013
UN ENORME RASSEMBLEMENT POPULAIRE
EN Y PARTICIPANT ACTIVEMENT
AVEC SA FAMILLE, SES AMIS, SES VOISINS
CELA DEPEND DE VOUS