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Publié par le Mantois hier et aujourd'hui

     Le G 20 n'a pas évoqué le sort de la banque Dexia gavée de produits toxiques liés aux subprimes, elle n'existe plus. Démantelée pour éviter sa faillite. La France a récupéré son activité de prêts (70 milliards d'euros) dont 10 sont jugés toxiques; elle a aussi récupéré d'autres créances pourries emballées dans une espèce de poubelle, garanties par notre pays à hauteur de 36, 5 autres milliards d'euros d'argent public.

     Au G 20, les USA ont grondé contre les 17 états de la zone euro dont les banques vacillent, impactées par la dette grecque, irlandaise, portugaise, ect. Sans vergogne qu'ils sont les States of América, comme si la crise des subprimes n'avait pas pris naissance chez eux. Comme si, de temps en temps, ils ne faisaient pas marcher la planche à billets verts sans garanties bancaires suffisantes. Comme, si chef de l'Otan, ils ne plombaient les budgets des pays qui en sont membres avec les guerres en Lybie ou en Afghanistan par exemple. Au prochain G 20, début novembre, la zone euro devra donc dire comment ses banques seront capitalisées.

     Avec quels fonds? Ceux du secteur bancaire de la Grande-Bretagne, membre de l'Union européenne mais qui a conservé sa livre, dont sa City est la première place financière en Europe, concentrant la moitié du stock mondial d'argent et qui blanchit des milliards d'euros de dollars? Ceux des banques du pays des Helvètes, avec ses comptes bancaires secrets en francs suisses mais pas seulement, cette Suisse qui ne participe pas au G 20, comme si elle était au même niveau qu'Haïti par exemple?

     Et Nicolas Sarkozy, président pour cette année du G 20 qui s'était donné pour mission expresse de réformer le système monétaire international, de renforcer la régulation financière et de soutenir l'emploi!

 

     Bon, au pire, on recapitalisera les banques en les nationalisant, directement ou indirectement comme pour Dexia. Puis renflouées avec l'argent public et la rigueur qui pressure les peuples, elles seront bradées au secteur privé. C'est cela le capitalisme et pourquoi s'en priver.

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