Deux syndicats de journalistes et le Syndicat de la magistrature
Le Syndicat national des journalistes (SNJ) a apporté dimanche "son plus total soutien" au Syndicat de la Magistrature mis en cause pour son" mur des cons", tandis que le SNJ-CGT de France 3 demande que soit traduit en conseil de discipline l'auteur présumé des images de ce mur, Clément Weill-Raynal, un des journalistes judiciaires de la chaîne.
Dans un communiqué, le SNJ "s'élève contre le mauvais procès fait au Syndicat de la Magistrature" qui fait "l'objet d'une attaque en règle qui concerne tout le mouvement syndical".
Le SNJ "rappelle que l'utilisation d'images volées dans un lieu privé, en l'occurrence les locaux du SM, est contraire à la déontologie professionnelle la plus élémentaire".
"Or on ne peut que s'interroger sur l'intention qui sous-tend et la publication des photos de ce mur et le traitement qui en est fait dans la presse", demande le SNJ, qui appelle tous les journalistes "à se poser les bonnes questions, à ne pas céder à la pression de la course à l'audimat et à refuser de participer à une manipulation de l'opinion".
Joy Banerjee, représentant CGT de la rédaction nationale de France 3, a estimé que le journaliste qui aurait capté ces images et les aurait transmises au site Atlantico est coupable "d'une atteinte à la déontologie. On ne vole pas des images et on ne les donne pas à un autre média que le sien".
"Il a instrumentalisé ses collègues à des fins politiques. Que compte faire la direction pour que Clément Weill-Raynal soit puni en fonction des règles enfreintes? On se réserve la possibilité de demander la convocation d'un conseil de discipline pour obtenir des sanctions, il a sali la rédaction nationale de France 3".
Le SNJ-CGT de France Télévisions avait demandé jeudi qu'une enquête soit diligentée. Samedi, la direction de France 3 en a confirmé l'ouverture.
Source: AFP
Note de ma pomme: Coucou, madame Taubira et les chevaliers blancs du PS dans cette
affaire, vous avez le bonjour de 2 syndicats de journalistes et pas des moindres.