Brice Hortefeux plus blanc que blanc
C'est ce que j'ai cru comprendre à la lecture du Journal du dimanche, le JDD de ce 2 octobre 2011.
A la Une, monsieur Brice Hortefeux, dans une photo de quand il était ministre de l'Intérieur, derrière l'actuel locataire de l'Elysée, son ami de 35 ans (pas moins). Et dans le JDD, toute une page sur cette amitié et ces détours.
Justement, sur la campagne électorale d'Edouard Balladur de 1995, Brice Hortefeux n'était que responsable de la "cellule meeting". Il n'est donc au courant de rien sur les collectes d'argent (des millions de francs) qui eurent lieu lors des dits meetings. Lui n'était en somme qu'un simple groom, qui ouvrait les portes sans savoir ce qui se passait derrière. Bon, Brice Hortefeux confesse toutefois qu'il mettait aussi en relation Edouard Balladur avec des associations et des élus locaux (de droite?). Mais pour quelles raisons ? Le JDD ne lui demande pas.
Quelles étaient les relations de Brice Hortefeux avec Ziad Takeddiene (mis en examen dans une affaire d'argent sale), poussent les deux journalistes (pas moins) du JDD, quelque peu outrecuidants toutefois avec celui qui ne connaît rien. Ni vu ni connu déclare l'ami de 35 ans de Nicolas Sarkozy. Sauf dans les années 2000 (jugez la précision d'un ex-ministre de la police) où Thiery Gaubert (lui aussi mis en examen dans une affaire d'argent sale, peut-être la même que pour monsieur Takieddine) "me l'a présenté" (dixit le JDD). Une relation professionnelle dans le cadre d'une négociation de ventes d'armes avec l'Arabie saoudite, poursuit Brice Hortefeux. Bon, le JDD a oublié de lui montrer la photo de 2003 où il passe ses vacances avec monsieur Takieddine, lui Brice Hortefeux conseiller à cette époque de Nicolas Sarkozy ministre du budget. Le JDD ne l'a pas plus interrogé sur cette "relation professionnelle", ni pourquoi un homme d'affaires négocie avec un état étranger un contrat au nom de la République française, et si à cette époque il y eu des commissions et des rétro commissions. Mince c'est ballot, comme dirait l'autre.
Mais, suis-je bête, on ne doit pas chercher des puces à tout va. Au nom peut être de l'information libre et non faussée. A moins d'être contre le président actuel de la République, ce que je suis. Et je ne suis pas, je le confesse, journaliste au JDD.