rue Bizard à saumur

Comme c'est bizarre. Oui, une chatte n'y retrouve pas ses chatons, car bizarrement, cela semble la chienlit dans le microcosme d'une même organisation politique sensée modeler un nouveau visage à la France.

 

EELV était en conseil fédéral ce week-end, c'est l'instance dirigeante des écolos, lesquels sont partie prenante contre l'Ayraultport de Notre-Dame-des-Landes. En effet, dans les quelque dizaines de milliers manifestant samedi contre cet aéroport, EELV était en nombre. Et non des moindres, à commencer par madame Joly, la candidate des verts à la présidentielle, jusqu'à monsieur Placé, chef des sénateurs écolos, à Bové député européen ou Mamère lui député de la Gironde. Pourtant au conseil fédéral EELV, Cécile Duflot et Pascal Caffin, ministres de François Hollande, ont dit tout le bien qu'ils avaient à demeurer au gouvernement. «On est un peu le cul entre deux chaises», a tout de même admis à la tribune la co-présidente du groupe écologiste à l'Assemblée nationale Barbara Pompili. Oui, elle trouvait bizarre de naviguer entre le devoir de réserve des ministres écolos et le parti vent debout contre l'aéroport de Jean-Marc Ayrault l'ex-boss socialiste de la région nantaise, aujourd'hui premier ministre de la Gaule.

 

Au sujet de cet aéroport, l'Humanité de ce matin fait l'impasse sur un communiqué du PCF, à moins qu'il n'existe pas. Par contre, le journal parle des déclarations favorables de l'élu régional coco, à la fois président du développement économique des Pays de Loire et chef de la fd communiste de Loire-Atlantique. Mais pas un mot sur les cheminots CGT qui dénoncent ce projet PPP (partenariat public-privé) mettant à l'écart un service public des transports ferrés. Et aucune allusion non plus à Rail-Com, la feuille n°60 des cheminots communistes de novembre 2012, attaquant (à juste titre) la gestion de la SNCF par le gouvernement, notamment le recours au PPP "coûteux pour la collectivité et les usagers et moins performants en termes de services".


Enfin, on semble trouver bizarre que la droite n'ait pu encore désigner son caïd pour la représenter à la prochaine présidentielle de 2017. Il est vrai, entre Jean-François Fillon et François Coppé, à moins que cela ne soit entre Nicolas Fillon ou Jean-François Sarkozy, même Le Figaro y perd son latin. C'est dire.