Aux armes citoyens, voici l'an II de François II
Notre roi élu à l'Elysée passe à l'offensive, tel est le commentaire général des médias de la pensée unique qui, de toute manière, tiennent toujours à plaire au locataire d'un certain palais.
Après tout va bien madame la marquise pour son an I, François II a donc détaillé son an II: suivre à la lettre l'austérité ordonnée par Bruxelles et renoncer définitivement à une politique de progrès et de justice sociale.
Déjà, l'été sera meurtrier pour le peuple de France. Sa Majesté a décidé que le pouvoir d'achat ne serait pas à l'ordre du jour de sa "grande conférence sociale" du mois de juin. Par contre, travailler plus longtemps avant de prendre sa retraite sera bouclée pour l'automne.
Et pour ceux qui espéraient toujours au père Noël, le nez dans leurs étoiles: "la gauche de la gauche ne fait pas partie de la majorité".
Thierry Mandon, porte-voix des députés Ps, a vu dans la conférence de presse du roi "de loin, l'exercice le plus réussi". Barbara Pompili et François de Ruby, chefs des députés verts ont eux vu "une nouvelle étape pour l'action de la majorité sur l'Europe et sur les investissement dans les filières d'avenir".
Oui, sous les ors des palais de la République, les pieds dans des godillots pour ne pas déplaire, on est à des années lumières du quotidien de la France qui souffre dans la précarité ou au chômage et sans augmentation de son pouvoir d'achat.
L'an II de François II est pourtant l'an du renoncement définitif aux valeurs de la gauche et la porte béante au désastre social.
Aux armes citoyens!