Ah ça mais, dit Thierry Peugeot
Et il le dit dans Le Figaro comme un fait du hasard, toute une tribune contre les critiques qui fusent sur sa famille et sur lui qui en est le chef de file et président du conseil de surveillance de PSA.
Sans jamais remettre en cause le plan massif de 8 000 suppressions d'emplois et la fermeture de l'usine d'Aulnay en 2014, il affirme: "Nous avons des valeurs d'humanisme et de respect (qui seront) appliquées dans la mise en oeuvre du plan". Ah oui et le chantage social exercée par la direction du site de PSA Sevelnord à l'encontre de ses salariés? Et l'humanisme du patronat qui vire des milliers de salariés dans un boîte qui est multimilliardaire?
Pour autant, déclare toujours Thierry Peugeot: "nous sommes prêts à accepter la critique mais il y a des limites" . A quoi, à la volonté du patronat de droit divin que ne cherche qu'à faire du fric?
"Nous sommes défendus", plaide enfin l'héritier de la fortune Peugeot. Chaque jour, des salariés l'arrêtent au restaurant d'entreprise pour lui déclarer tout le mal que l'on pense de ceux qui détruisent l'image de PSA. Oui, mesdames et messieurs, c'est écrit comme ça dans Le Figaro.
Bon, le journaliste n'a pas interrogé si Thierry Peugeot prenait ses repas de cantine à Aulnay, Rennes ou Poissy. C'est bêta, non?
Tenez, un dessin de Burki. Ce n'est pas dans Le Figaro, mais dans 24 heures, un journal suisse:
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