27 mai, journée nationale de la Résistance
Le Sénat a adopté, ce jeudi, à l’unanimité moins deux voix une proposition de loi instaurant une journée nationale de la Résistance le 27 mai.
Ce texte, adopté par 346 voix contre 2, doit encore être inscrit à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale pour être adopté définitivement.
Cette date fait référence au 27 mai 1943 où, réunies clandestinement à Paris, au premier étage du 48 rue du Four, sous la présidence de Jean Moulin, les différentes organisations de la résistance intérieure créent le Conseil national de la Résistance (CNR).
Outre Jean Moulin et ses deux collaborateurs, Pierre Meunier et Robert Chambeiron, ont participé à la réunion du 27 mai 1943 :
Les représentants des 8 mouvements de résistance:
- Pierre Villon, Front national pour l'indépendance de la patrie, créé par le PCF.
- Roger Coquoin, Ceux de la Libération.
- Jacques Lecompte-Boinet, Ceux de la Résistance.
- Charles Laurent, Libération-Nord.
- Pascal Copeau, Libération-Sud.
- Jacques-Henri Simon, Organisation civile et militaire.
- Claude Bourdet, Combat.
- Eugène Claudius-Petit, Franc-Tireur.
Les représentants des syndicats:
- Louis Saillant, CGT.
- Gaston Tessier, CFTC.
Les représentants de 6 partis politiques:
- André Mercier, PCF.
- André Le Troquer, SFIO.
- Marc Rucart, Radicaux.
- Georges Bidault, Démocrate-chrétien.
- Joseph Daniel, Alliance démocratque.
- Jacques Debû-Bridel, Fédération républicaine.
Deux sénateurs ont failli à la Résistance contre le régime de Pétain et l'occupant nazi en votant contre la proposition de loi, ce jeudi. Ce sont Louis Pinton (UMP), sénateur et président du conseil général de l'Indre et Philippe Adnot, sénateur, soutien de François Bayrou lors de la présidentielle de 2012 et président du conseil général de l'Aube.