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Des ministres français millionnaires au service du Capital
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Capture d'écran sur Fb
Ce n'est pas Eric Lombard, ministre de l'austérité, qui a le cocorico d'or avec un patrimoine de 21 millions d'euros, que j'avais évoqué dans ma chronique d'hier. Non, le pompon est attribué à Marc Ferracci, ministre de la désindustrialisation, avec 23 millions d'euros détenues dans des parts de sociétés immobilières.
Rachida Dati, ministre de la culture pour tous, monte sur le podium avec près de 6 millions d'euros en patrimoine, dont 2 millions en assurances-vies. Elle n'est pas belle la vie? Libération, peut-être islamo-gauchiste, avait évoqué également 420 000 euros de bijoux. On ne saura jamais si c'était en perles de culture, la Haute autorité pour la transparence de la vie publique n'en a pas vu l'ombre d'une once.
Adoubée ministre de l'Artisanat et des PME, et aussi de l'économie sociale(sic), Véronique Louwagie jouit d'un patrimoine de près de 5,5 millions d'euros avec 3 appartements et des terres agricoles. Avec ou sans pesticide pour cultiver son petit jardin?
Pour Jean Noël Barrot, ministre des affaires extérieures du patronat français, c'est 5 millions d'euros en biens immobiliers. Pas dans un paradis fiscal, si?
Dans ce pognon de dingue, François Bayrou, de Pau et de ND de Bétharram, accessoirement chef du gouvernement, dispose de 1,3 millions d'euros en propriétés immobilières, en véhicules et un élevage de chevaux. C'est la lanterne rouge.
Mais lui invoque le créateur du ciel et de la terre pour se faire pardonner les 217 milliards d'euros de cadeaux pour les ultra-riches et les grandes entreprises, avec un ex-gérant d'une grande banque d'affaires locataire dans un certain palais. Non?