Après le budget 2025, celui de 2026: Macron et Bayrou pour une politique d'austérité permanente
Lors de sa conférence de presse de ce 15 avril, le premier ministre de l'Elysée a confirmé sa politique austéritaire en appliquant des "économies": au moins 40 milliards d'euros supplémentaires en 2026, après les 50 milliards déjà votés en 2025. Pas pour la relance des services publics, de la planification écologique ou le pouvoir d'achat des salariés et des retraités.
Non, c'est travailler également plus, a déclaré sans ambages François Bayrou. Si la CGT a quitté la salle bien avant la fin de son discours, la Cfdt est demeurée droite dans ses bottes. De toute façon, elle est toujours présente dans le fumeux conclave sur les retraites, comme accrochée aux fausses illusions sur ce dossier malgré les diktats à ce sujet imposés par le chef du gouvernement.
D'ici le 14 juillet prochain, celui-ci annoncera donc "les grandes orientations" du budget 2026. Mais d'après le ministre de l’Économie, ces réductions de dépenses seront appliquées principalement aux services publics, à la Sécurité sociale et aux collectivités territoriales. D'ailleurs, l'Association des maires de France, qui est loin d'être un rassemblement d'élus progressistes, a boycotté la conférence de presse de François Bayrou à laquelle elle était invitée.
Face à ces attaques massives, les salariés, les retraités et les plus précaires vont être, une fois encore, les plus touchés. Pour réarmer la France et réduire le déficit public dont les auteurs sont ou on été à l'Elysée et au gouvernement.
L'été 2025, qui s'annonce, ne sera pas en France celui de la paix et du désarmement, du progrès et de la justice sociale.