Aujourd'hui, Emmanuel Macron va adouber un nouveau premier ministre
Ben oui, c'est le privilège du président de la République, gravé sans doute pour l'éternité dans la Constitution.
Pour cela, l'ex-gérant d'une très grande banque d'affaires, réélu -chut, on ne sait toujours pas par qui- comme locataire de l'Elysée, a réuni les partis politiques chez lui, sauf les députés de Mélenchon, qui ont décliné le carton d'invitation, et l'extrême droite de la fille de son père pas conviée. Pour prendre soi-disant leur avis, alors que rien ne l'y oblige dans ladite Constitution.
Les partis politiques sont-ils allés à Canossa, pour être soutien ou dans un gouvernement aux ordres du Capital et des actionnaires?
Pour l'histoire, l'expression "aller à Canossa" signifie se soumettre aux injonctions de l'adversaire. Cela date de 1077, quand l'empereur allemand Henri IV s'est rendu à Canossa, en Italie, pour s'humilier devant le pape.
Mais ne dit-on pas que l'histoire ne se répète jamais?
Alléluia alors! J'avais cru comprendre que certains invités par l'Elysée décideraient de ne plus censurer le futur gouvernement dans un pacte dit "républicain et social".
Allez, ce n'est plus la lutte des classes, groupons-nous et demain! Et demain, quoi?