Agir ou ne pas agir? Et dans quel sens? Celui dans le cadre de la Constution monarchique de la République? Ou se rassembler dans la ville et les entreprises?
En tout cas, dans la situation politique actuelle, Emmanuel Macron s'amuse à agiter le théâtre des marionnettes en consultant à tire-larigot. Dès lors, le parti présidentiel, la droite et l'extrême droite, qui n'ont que faire d'un minimum d'esprit démocratique, passent un pacte pour satisfaire les appétits du business financier, du secret des affaires et de leurs fraudes fiscales de haut vol. Point de NFP, ont-ils proclamé d'un même élan réactionnaire.
Alors que faire? Dans les temps très anciens, on éviscérait une corneille pour savoir comment le lendemain serait fait. Aujourd'hui, les paroles de l'Internationale disent toujours de rejeter un césar ou un tribun et que les producteurs (les travailleurs manuels et intellectuels), décrètent plutôt "le salut commun" pour que "le voleur rende gorge".
J'entends certains socialistes dire d'aller, pas dans la rue, mais dans les institutions écrites par le capital en 1958 et uniquement par lui, auxquelles mai-juin 1968 proclamaient déjà "10 ans ça suffit!"
Aujourd'hui. Jean-Luc Mélenchon décrète le salut commun, sans prévenir quiconque du NFP, pour manifester le samedi 7 septembre. Mais charbonnier n'est-il pas maître chez lui à Lfi?
Pour autant, d'autres structures politiques ou syndicales possèdent des instances de direction pour dire être ou ne pas être dans les manifs du 7 septembre ? Ou alors pour saisir le Conseil constitutionnel qui dit la loi, fabriqué par de Gaulle en 1958 ? Ou alors persévérer à éviscérer de pauvres volatiles?
A mon avis, sous la grêle, "Fou qui fait le délicat. Fou qui songe à ses querelles, Au coeur du commun combat".