Pour conserver son trône, Macron saborde la Macronie mais pas le Capital
Celui-ci a de beaux jours devant lui avec une extrême droite au sommet de l'affiche, grâce à la bienveillance du président de notre mauvaise république. Et ne fraye-t-il pas avec l'extrême droite qui dirige l'Italie ou la Pologne? Et n'a-t-il pas adoubé, avec les voix de ses députés, 2 vice-présidents à l'Assemblée nationale, comme si l'arc républicain pouvait admettre les héritiers du régime de Vichy ou de la sanguinaire OAS?
Mais la mémoire ouvrière, celle des droits conquis, de la Résistance contre le fascisme, celle qui revendiquait les jours heureux pour des lendemains qui chanteraient, n'existe-t-elle plus?
En tout cas, plus de 51% des électeurs se sont déplacés pour mettre un bulletin dans l'urne et l'extrême droite réunie frôle les 40%. "Nous sommes prêts à gouverner", s'est exclamée la fille de son père, en visant, avec la dissolution de l'Assemblée nationale, une cohabitation avec l'ex-banquier d'affaires titulaire du trône à l'Elysée.
A gauche, il me semble déjà que chacun dans sa bulle compte ses propres sous, en ne lorgnant que sur les fauteuils à l'Assemblée nationale. A des années lumières de la riposte urgente et nécessaire pour renverser le Capital et non tenter de l'humaniser, comme en Allemagne, la patronne dans l'UE du capital, avec encore aujourd'hui une coalition socialiste-écologiste-droite au gouvernement.
Il reste toujours à étudier d'où provient le camp des abstentionnistes qui ne croient plus ni à l'Europe sociale ni aux promesses de ceux qui un jour ou l'autre, ont gouverné la France au nom de la gôche ou à côté de cette gôche-là.
Pour renverser la table, c'est plus qu'un sursaut citoyen qu'il faut vraiment !