Du rififi à Lfi?
Les manifestations en France contre l'extrême droite ont été un succès populaire. Mais les médias aux ordres du Capital abondent sur la non-investiture de 5 députés Lfi sortants. A quelques jours du vote pour le nouveau Front populaire, c'est un coup gagnant pour les forces réactionnaires.
Lfi, et charbonnier est maître chez lui, après l'accord pour un nouveau front populaire et un seul candidat dans chaque circonscription, a donné sa liste de candidats. Sauf que par simple sms, 5 députés sortants Lfi en sont évincés.
A première vue, ces 5 camarades n'étaient pas toujours copains avec la ligne libre et non faussée édictée par le tribun suprême. Mais lesdits guillotinés n'avaient jamais failli contre le Capital à l'Assemblée nationale.
La presse, qui rigole fort sur ce gros caillou dans le soulier de nouveau front populaire, narre que le député Quatennens, pourtant condamné pour violences conjugales, est lui adoubé pour revenir blanc comme neige à l'Assemblée nationale.
La même presse rigole aussi avec l'étiquette Lfi de Céline Verzeletti, secrétaire confédérale de la CGT, pour remplace un ex-député non investi. Bon, rien n'interdit à un cégétiste de briguer un mandat électoral progressiste. Mais dans la présente situation, quand la CGT affronte au quotidien la répression patronale et combat partout le Capital dans la lutte des classes, dans le même moment, l'unité d'action du nouveau Front populaire devant les électeurs doit-elle pâlir? Permettez ma très vive incompréhension.
Jean-Luc Mélenchon, dans 20 minutes.fr, a répondu sèchement à cette purge contre ces 5 députés non-investis Lfi: "Les investitures à vie n'existent pas!" Le leader suprême de Lfi, papy Mélenchon à presque 73 ans, prendrait-il la porte de la sortie. Non, vous croyez?