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Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Carlos Tavares, patron de Stellantis, avec 36,5 millions d'euros de rémunération: un pognon de dingue pourrait dire Emmanuel Macron. Non?

Plus de 70 % des actionnaires du groupe automobile Stellantis ont approuvé la rémunération de leur cher -sans jeu de mot- directeur général. Si cela mécontente, a dit Carlos Tavares, "faites une loi et je la respecterai".

Une loi pour raboter le pognon d'un grand patron. Chiche? L'an passé, le locataire de l'Elysée et ex-banquier d'affaires avait fait semblant de s'indigner contre le salaire déjà mirobolant de Carlos Tavares, avec 23,5 millions d'euros.

Mais cette année, motus et bouche cousus quand il empoche 100 000 euros par jour avec 50% d'augmentation dans sa rémunération. Au même moment, régression sociale et politique de rigueur s'abattent sur le peuple de France.

Dans l'une de ses 60 propositions, pour combattre la Finance(sic), le candidat socialiste à la présidentielle, François Hollande, affichait  un écart maximal de rémunération de 1 à 20 entre un patron et le dernier de ses salariés.

Elu président de la République, qu'est devenue cette proposition? Le 23 mai 2013, Pierre Moscovici, ministre socialiste des Finances, annonce dans le journal patronal Les Echos qu’il n'y aura pas de projet de loi spécifique et s’en remet au durcissement annoncé du code Afep-Medef.

Ledit code Afep-Medef était un comité Théodule dans lequel le syndicat des patrons s'engageait  à des salaires moins scandaleux pour ses adhérents. Mais Anne, ma soeur Anne n'a rien vu venir.

Ensuite, François Hollande a adoubé Emmanuel Macron comme le plus grands de ses ministres. Aujourd'hui, Pierre Moscovici -toujours socialiste?-, éminent président de la Cour des comptes, ne cesse d'imposer de l'austérité dans les finances publiques. Aujourd'hui, Carlos Tavares empoche 36,5 millions d'euros.

Un dernier sondage donne la liste socialiste pour les eurodéputés en progression avec 12%. L'extrême droite, farouchement pour le secret des affaires et contre l'augmentation du Smic et des salaires, dépasserait allègrement les 30% des voix.

N'y a-t-il pas quelque chose de pourri dans le royaume de France. Pardon, en notre république dite constitutionnellement démocratique et sociale?

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