Un violent séisme a ravagé le Maroc. Il vient aussi d'en révéler deux visages: celui des villes riches, très prisées des touristes et des retraités occidentaux et celui des villages isolés en pleine montagne, d'accès très difficiles et d'une extrême pauvreté
Mohammed VI est le roi de tout le Maroc, en tant que descendant du Prophète et Commandeur des croyants. Mais il vit dans la partie riche de son pays et a accumulé une immense fortune de plusieurs milliards d'euros, pour être big boss de plusieurs entreprises.
Lors du séisme, il résidait à Paris, dans un hôtel particulier luxueux bien à lui de 1 600 mètres carrés, payé rubis sur l'ongle 80 millions d'euros, au pied de la Tour Eiffel. Comme quoi, sa majesté ne déteste pas du tout la France.
La partie riche du Maroc va se reconstruire. Que va devenir l'autre quand nombre des villages détruits et meurtris n'ont toujours pas reçu le murmure d'une quelconque aide matérielle et humaine?
À Marrakech, à peine deux jours après le séisme, les souks ont rouvert pour les touristes occidentaux. Il existe bien deux Maroc. L’un va se reconstruire, mais que va devenir l’autre ?
Et de quelle partie du Maroc provient en majorité l'immigration marocaine en France?
Pour autant, la solidarité envers le Maroc détruit se doit d'être active. Mais pas à l'égard du roi et des riches.