Dis Manu, on en est où de tes cent jours?

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Et pour l'école, t'as rien oublié, notamment l'augmentation de 10% du personnel de l'éducation nationale, prévue dans ta propagande pour ta réélection dans un palais?

Le qui de droit n'a pas répondu, arguant une disposition soit-disant de la Constitution.

Il faut dire pourtant que l'école s'englue dans une crise profonde, marquée par le manque de moyens humains et matériel, l’épuisement et la sous-rémunération de son personnel si l'on compare dans l'UE du capital, un accueil des élèves au rabais et une perte de sens généralisée dans l'éducation nationale.

Finalement, à la prochaine rentrée scolaire, cela sera des primes pour les profs, pas imposables et donc qui ne compteront pas pour le calcul de la retraite à 64 ans pour les plus chanceux afin d'obtenir cet eldorado. En tout cas, 5,5% de primes sauf pour le personnel qui n'enseigne pas. Ben oui, ces laissés pour compte, une fois de plus, ne subissent pas la crise économique et la dégradation du service public d’éducation.

Pour en revenir aux profs, pour arrondir leurs fins de mois, il faudra aussi signer un Pacte auprès de son taulier, pardon de son chef d'établissement, pour de "nouvelles missions". Dis Manu, comme pour remplacer par un prof d'une autre matière, le prof gréviste?

Et cerise sur le gâteau offert par un certain commis du capital, quand la rentrée 2022 accusait un manque de 4000 profs, suppression de 1165 nouveaux postes à la rentrée 2023. Bonjour à la précarité et à la fin du Statut.

Bon, pour le moment c'est tout pour l'école. Mais Manu n'est pas parvenu encore au terme de ses 100 jours qu'il faut pour donner des gages au patronat et à Bruxelles.

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