Hier soir sur téléBouygues, à 20h: Moi Je

capture d'écran

C'est vrai, j'ai pas regardé Macroléon hier. Mais les médias, piqués sur le net, en font aujourd'hui un compte-rendu des plus éloquents. Exemple et au hasard Le Parisien dont le patron est le groupe LVMH de Bernard Arnault, ce qui tombe plutôt bien. Non?

Sur les produits anti-inflation offerts presque gratos -si-si-j'insiste- dans la grande distribution "qui semble faire ses preuves" écrit le Parisien qui sert la soupe après Tf1. "Je vais le prolonger si nécessaire", répond Macron. Le prolonger si nécessaire? Il va souvent dans une grande distribution Macroléon durant ses 100 jours?

Sur la réforme des retraites. "Mon projet est légitime, moi je vous le dis et je fais toujours ce que je dis". Bon, le journaliste de service n'a pas insisté du tout sur la volonté populaire et l'Assemblée nationale rendue au rang d'assemblée croupion.

Sur le pouvoir d'achat. "Moi j'ai demandé à mes chambellans chargés de la chose de baisser les impôts des classes moyennes". "A quelle date?", s'enthousiasme le journal de service. "Dans ce quinquennat", répond Moi Je. Quant au faux concept de classe moyenne, pas d'infos à ce sujet. Pour oublier qu'il n'existe que deux classes dans la société capitaliste: une minorité qui exploite et s'enrichit contre tous les autres.

Moi Je va réindustrialiser la France. Comme du temps qu'il était ministre de Hollande président? Ou durant sa saison 1 à l'Elysée? En tout cas, le Parisien s'est enchanté de cette bonne nouvelle du père noël qui rend toujours les enfants heureux.

La première des chambellans de Macroléon reçoit les syndicats dans son palais de Matignon rien que pour elle. Elle les reçoit un par un, sans FSU et Sud jugés non-représentatifs. Un par un et trié, c'est mieux pour le dialogue social entre partenaires dits sociaux par le capitalisme?

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