Des préfets et la République
Il y eut Jean Moulin, préfet d'Eure-et-Loire, durant les derniers instants de la République française en 1940.
Arrêté le par les Allemands parce qu'il refuse de signer un protocole reconnaissant faussement que des tirailleurs sénégalais français ont commis de prétendues atrocités envers des civils. Frappé à coups de poing et enfermé pour refus de complicité avec les Allemands, il tente de se suicider en se tranchant la gorge avec un débris de verre. Révoqué par le régime pétainiste, il va devenir le chef de la Résistance, avant dêtre arrêté et torturé par les nazis et de mourir dans le train qui l'acheminait vers le Reich hitlérien.
A cette même époque, il y a Marc Chevvalier, préfet de Seine-et-Oise. Il réquisitionne un sanatorium à Aincourt pour y interner des communistes ou supposés l'être, sans autre forme de procès, antichambre de l'arbitraire, de la mort et de la déportation. Il annonce à la population de Seine-et-Oise qu'il soutient la collaboration avec l'occupant allemand et, comme le régime de Vichy, devient un parfait collaborateur des nazis. Il meurt dans son lit, longtemps après la libération de la France.
Aujourd'hui, sous Macron, des préfets multiplient des arrêtés liberticides pour contrer le mouvement social de contestation. La Justice les annule tous.
Vous qui me lisez, à qui vont vos préférences?