"Devenez profs": le rectorat de Bordeaux -mais pas que- relance sa campagne de recrutement de contractuels
Si la palais de l'Elysée se préoccupe ardemment des profits du capital, sa politique en matière de santé, d'éducation nationale ou de pouvoir d'achat est vraiment le cadet de ses soucis. A quelques jours de la rentrée scolaire, à grands renforts de placards dans la presse régionale payés par l'argent public, par exemple, des offres d'emploi vont être publiés par le rectorat de Bordeaux.
Cela va intervenir entre le mercredi 24 août et le samedi 10 septembre. Alors que la rentrée des classes est le 1er septembre, soi-disant en passant.
Que n'a-ton pas entendu quand le très lettré Pap Ndiaye avait été adoubé à l'éducation nationale par l'ex-gérant d'une très grande banque d'affaires, locataire de l'Elysée pour la deuxième fois. On allait voir ce qu'on allait voir! Et même chez certains à gauche de tresser des louanges au nouveau promu.
La vérité est que le budget de l'Education nationale est au ras des pâquerettes en moyens financiers, matériels et humains. Le salaire des enseignants et leurs conditions de travail ne sont pas à la hauteur de notre pays parmi le top 5 des puissances mondiales. Et il manque au moins 4 000 profs à la rentrée.
Alors, on embauche des contractuels à la va-vite.
Et lu dans France info. Le proviseur du lycée de Bazas, dans le Sud-Gironde, à un contractuel :"Bonjour Monsieur, nous sommes ravis de vous accueillir ! Vous habitez où monsieur ? En Haute-Vienne ? C'est un gros déménagement pour vous alors ? Pour le logement ? Je vais donner vos coordonnées à un autre professeur qui loue un appartement dans le centre-ville".