L'extrême droite dans l'opposition? A l'Assemblée nationale, pas tant que ça
Et bien contente que les droites traditionnelles aient appelé à voter à tout prix contre la Nupes au deuxième tour des législatives, ce qui a permis de renforcer le nombre de députés de ce bord. Et dans la lutte des places pour les postes clés à l'Assemblée nationale, l'extrême droite obtient deux vice-présidents alors qu'elle ne pèse, même si c'est bien trop, que 81 députés de l'ex-Frn.
MLP, la fille de son père, avait prévenu dans un entretien au Figaro: "Nous sommes dans une opposition constructive". Avec qui? Avec l'ex-banquier d'affaires réélu président de la République et au service des marchés? Il y a mieux comme opposants. Non? Et MLP en rajoute une couche dans le journal historique de la droite et du patronat: " « Nous sommes dans un fonctionnement politique où il serait stupide et contre-productif pour l’intérêt des Français d’adopter une opposition de principe ».
Et ça a débuté avec l'élection de la présidente macroniste de l'Assemblée nationale. Fort de ces intentions politiques, le candidat d'extrême droite retire sa candidature. Et de ce fait, le Rn obtient deux vices-présidences. C'est à dire qu'ils vont siéger à la tribune pour diriger les débats en remplacement de la très droitière présidente en titre.
Et des gages à Macron en veux-tu en voilà. Laurent Jacobelli, député RN de Moselle en pointe, a même salué la victoire de Yaël Braun-Pivet à la présidence de l'Assemblée nationale comme « un symbole pour toutes les jeunes filles et les femmes de France ». Voilà donc l'extrême droite bien institutionnalisée.
Cela me rappelle le mot du patronat français en 1936: "Plutôt Hitler que le Front populaire". Pas à vous?
Et cette vieille capture d'écran toujours d'actualité: