Assemblée nationale. Les droites et l'extrême droite: courage, fuyons et par ici la bonne soupe!

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Sans majorité, Macron bis a décrété de ne pas soumettre à un vote de confiance le discours de politique générale lu par Borne 2 à la tribune de l'Assemblée nationale.

En réponse à ce pur déni démocratique, une première depuis 1991 avec Pierre Bérégovoy, premier ministre socialiste, les députés Nupes vont déposer une motion de censure. 289 députés sont nécessaires pour faire tomber le gouvernement et la Nupes n'en dénombre que 156.

Et que vont faire les autres groupes de députés qui clament à cor et à cri leurs farouches oppositions à la Macronie?

Côté LR: on ne vote pas la motion de censure. Normal, Valérie Pécresse, leur candidate à la présidentielle, avait dit que le programme de Macron bis était un copier-coller avec le sien. Et le patron des députés LR avait été nommé ministre de la Macronie. C'est dire la passerelle entre Macron bis et LR!

Quant aux 90 députés d'extrême droite, ces opposants soi-disant purs et durs à l'ex-financier locataire de l'Elysée? Pas de censure du gouvernement: "on n'est pas là pour tout bloquer,n tout casser", dixit Sébastien Chenu, député et sous-chef de MLP. Ledit Sébastien Chenu est un ancien dirigeant national du parti de Sarkozy et ex-dirlo-adjoint du cabinet de la ministre Christine Lagarde, hier patronne du FMI, aujourd'hui celle de Banque centrale européenne dans l'UE du capital.

Et à l'Assemblée nationale, grâce aux voix de la droite, l'extrême droite a obtenu 2 vices-présidences sur 6, dont Sébastien Chenu.

Ceci dit, un grand coucou aux électeurs qui ont voté extrême droite en croyant sincèrement voter contre la Macronie!

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