Le Laurent Berger nouveau (de la Cfdt) est arrivé
Cette capture d'écran résume à mon avis les premiers propos de la première ministre de Macron bis. Et en retour, ce que Laurent Berger, patron de la Cfdt et de la Ces, a dit sur Bfmtv:, ce jeudi 19 mai à 8h 30.
La journaliste de service, Appoline de Malherbe lui demandait s'il faisait confiance à Elisabeth Borne. Morceau choisi « Ça n’est pas un mauvais signal que la ministre du Travail devienne Première ministre. C’est aussi un très bon signal que ce soit une femme qui occupe le poste ».
Et quand elle était ministre du Travail: « Il y a des sujets ou nous avons été en désaccord […] mais sur d’autres sujets, il y a eu des moments où nous avons pu co-construire, où il y a eu de l’écoute ».
J'espère que vous ne voudriez pas un commentaire. Si?
Bon, je poursuit les propos de Laurent Berger:
Tout au long de l’entretien, il réaffirme que l’heure est au « dialogue social. Ce n’est pas une question de confiance, c’est une question de comment on va travailler les uns avec les autres ». (...) « Ils ne pourront pas faire tout seul. Il faut une nouvelle ère. Cette nouvelle ère, ça n’est pas arriver en réunion et avoir une conclusion trois heures après qui est la même que lorsqu’on est arrivé : c’est de la co-construction, c’est écouter les interlocuteurs sociaux et économiques. »
Ah, le dialogue avec les partenaires dits "sociaux"!
Dans le même genre de dialogue, Raphaël Cognet, le maire de droite réélu au premier tour. à Mantes-la-Jolie. Ce qui peut en ravir certains. Notamment par l'éviction du clan Bédier dans la majorité municipale.
Mais la première adjointe au maire n'est-elle pas candidate pour Macron bis dans le circonscription de Mantes-la-Jolie?
Certes, chacun voit midi à sa porte. Mais l'histoire le prouve, la droite reste toujours au service du capital et il faut bien plus que du dialogue pour défendre des droits sociaux conquis par les luttes et en conquérir de nouveaux. A moins de biffer d'un trait de plume la lutte des classes contre l'exploitation capitaliste et ses commis d'où ils émargent.
Oui ou non?