Présidentielle 2022 « Les promesses n’engagent que ceux qui y croient », ironisait un ancien président de la République.
- Les prix continuent de grimper plus vite que les salaires et les pensions.
- 171 minimas de branches vont passer en dessous du Smic en mai.
- Pour les fonctionnaires, le point d’indice est toujours gelé.
- Les files d’attente devant les banques alimentaires continuent de s’allonger.
L'augmentation du Smic (33 euros net mensuels pour 35h), prévue automatiquement par le Code du travail en fonction de l'inflation, entraîne que 177 conventions collectives nationales auront leur minima de rémunération en dessous du Smic dès le 1er mai 2022. Et lors de la campagne présidentielle, ni les droites, celle de Macron ou de Pécresse, comme l'extrême droite de la fille de son père, de Z ou de Dupont-Aignant n'ont été favorables à une conférence nationale sur l'augmentation des salaires et des pensions, comme sur l'alignement des 171 minima de branches sur le Smic ou d'un coup de pouce pour le Smic
Et puis le Code du travail qui tient toujours, malgré son rabotage par les lois El Khomri et Macron sous Hollande président socialiste de la République, que le capital souhaite faire disparaître entièrement.
Lorsque j'étais conseiller prud'homme à Mantes-la-Jolie dans les années 1990, des conseillers employeurs invoquaient toujours le Code civil napoléonien qui disait qu'en matière de salaire, la parole de l'employeur prévalait sur celle de son employé. Oui, la lutte des classes n'est pas d'aujourd'hui.
Raison de plus pour combattre toujours du bon côté de la barricade!
Les manifestations du 1er mai 2022 sont la meilleure façon de conjurer les ambitions du président au profit de la loi des marchés et de lui infliger un camouflet social moins d’une semaine après sa réélection.