Covid-19: le chaos à l'école organisé par le gouvernement
Cette image peut prêter à sourire. Mais Macron a choisi le chaos dans la scolarité des enfants, toujours pour rassurer le capital dont il est le commis principal au sommet de l'état. Un exemple, hélas entre beaucoup d'autres, mon petit-fils scolarisé en CE1 dans un petit village de l'Eure.
Ce jeudi, 8h 30, entrée normale en classe. Un parent se présente alors à l'institutrice. Lui et toute sa famille, dont son enfant en CE1 avec mon petit-fils, sont contaminés. Coup de fil aux parents de l'école pour venir rechercher les gosses afin de les faire tester. Fastoche pour les parents déjà au boulot.
Puis queue interminable devant le centre de dépistage intercommunal, parce que le virus contamine petits et grands, bien au-delà des grandes agglomérations urbaines et que le gouvernement, avec la droite de Valérie Pécresse à la tête du département, n'a rien anticipé du tout.
Résultat du test sur mon petit-fils à 5h du matin, ce vendredi, par un mail. Ben oui, on est citoyen ou pas et avoir le regard constamment fixé sur son portable. Du délire quoi! Test négatif, mais pas de classe pour mon petit-fils, vu l'heure très matinale du résultat du test.
Puis application du protocole ordonné par le sinistre de l'éducation nationale, Jean-Michel Blanquer pérorant dans les téloches que son unique ambition est la scolarité des enfants et non pas les profits du patronat.
Deux autotests en pharmacie, à faire chez soi: à J plus 2 et J plus 4. Fastoche dans la famille, puisque tout sera inscrit dessus. Mais après la queue au centre intercommunal de dépistage, comme sous l'occupation nazie de la France avec des tickets de rationnement, nouvelle file d'attente à la pharmacie. Ben oui, le palais de l'Elysée, qui ne pense qu'à emmerder les gens d'en bas, a oublié que les pharmacies appartiennent également à la santé publique, asphyxiée de longue date et pas que depuis Macron président.
Ce midi, sur un chaine d'infos, le gouvernement annonce un nouveau protocole. La spécialiste journalistique en matière scolaire, sans du tout attaquer le gouvernement, en a perdu son latin en expliquant les nouveaux diktats. Encore que le latin ne soit pas une matière primordiale pour être journaliste sur une chaine d'infos continues. Si?
Bref, mon petit-fils va reprendre normalement sa scolarité lundi matin dans ce tout petit village de l'Eure. A moins que le ciel ne tombe sur la tête de toute la Normandie.
En tout cas, Macron reste bien droit dans ses bottes dorées et les enseignants ont raison d'appeler à la grève le 13 janvier prochain. L'école craque pour les élèves, les familles et le personnel de l'éducation nationale.
Mais écouté à la radio: Christiane Taubira, ex-ministre du socialiste Lionel Jospin: "Je réfléchis très sérieusement à pouvoir être en capacité d'agir sur l'amélioration de la vie des Françaises et des Français."
Merdre, j'ai dû sauté au moins un chapitre depuis l'élimination du socialiste Lionel Jospin au premier tour de la présidentielle en 2002!