Nicolas Sarkozy, délinquant, condamné à 3 ans de taule dont 2 avec sursis
"Pour corruption active par particulier sur magistrat et trafic d'influence".
Autrement dit, celui qui fut président de la République et garant de l'indépendance de la justice, est reconnu coupable d'avoir essayé, par l'intermédiaire de son pote de 30 ans, l'avocat pénaliste Thierry Herzog, d'obtenir des infos judiciaires le concernant de Gilbert Azibert, haut magistrat à la Cour de cassation, instance suprême judiciaire en France.
Il y a peu, Nicolas Sarkozy proclamait: "Il faut que les peines de plus de 6 mois soient exécutées, la non-exécution des peines, c'est l'impunité". Chiche!
Les faits reprochés remontent à début 2014. L'instruction judiciaire découvre que l'avocat Thierry Herzog et son illustre client Nicolas Sarkozy, par ailleurs aussi avocat, utilisent un téléphone enregistré sous une fausse identité; celle de Paul Bismuth.
Condamné en première instance, l'ex-président de la République fait appel. La droite, dite opposition au Parlement, s'insurge de cette condamnation "injuste et disproportionnée." L'autre droite, qui est à l'Elysée, par la voix de Gérard Darmanin, ministre de la Police, dit: "En ces moments difficiles, Nicolas Sarkozy a évidemment tout mon soutien amical".
A l'extrême droite, Sébastien Chenu, porte-voix du parti de la fille de son père, parle de la"République des Juges" et de "leurs procédés très contestables". L'avocate Marine Le Pen aurait-elle exercé des faits pour passer devant la Justice?
En tout cas, aucune peine d'inéligibilité n'a été prononcée contre Nicolas Sarkozy. Et dans notre République, dite par la Constitution démocratique et sociale, par ailleurs, aucun casier judiciaire vierge n'est obligatoire pour être élu.
Pour en revenir à Nicolas Sarkozy, cette capture d'écran: