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Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

En pleine tempête pandémique mondiale et quand le géant international gaulois de l'industrie pharmaceutique est gravement à la bourre pour un vaccin anti-covid!

Sanofi saborde 1 000 emplois dont 400 de chercheurs en France

Mais Sanofi, c'est plutôt Sanofric selon la politique dite du ruissellement préconisée par Emmanuel Macron: des milliards d'euros d'argent public dans ses caisses, sans compter les remboursements de la Sécurité sociale,  et 3,95 milliards d'euros de dividendes aux actionnaires en avril 2020.

Ben oui, les actionnaires au détriment des emplois et de la recherche. Les chercheurs sont passés de 6 387 en 2010 à 3 905 en 2020, soit 40% en moins sous Sarkozy, Hollande et maintenant Macron président.

Mais la nationalisation de Sanofi n'est bien sûr pas à l'ordre du jour. Il n'y a plus de lutte de classes en France, que la course à l'échalote entre les candidats avérés et proclamés pour la présidentielle de 2021. De ce fait, pourquoi la nécessité d'un mouvement populaire d'ampleur pour renverser la table.

Devenez riches, couillons que vous êtes, il n'y a qu'à traverser la rue pour cela.

Et question justice, si vous êtes hors-sol et compromis dans des histoires de fric, ce n'est pas la comparution immédiate comme pour un simple manifestant. Mais des années et des années de procédures judiciaires avec des ténors du barreau. Tenez, Edouard Balladur, ex-premier ministre, candidat à la présidentielle en 1995 et soupçonné de détournement de fric dans sa campagne électorale. Eh bien, 25 ans après, il est jugé aujourd'hui devant la Cour de justice de la République. Cette juridiction extraordinaire composée de magistrats et de parlementaires que le candidat Macron avait promis de supprimer.

Edouard Balladur, cela n'a rien à voir avec Sanofi, me direz-vous. Sinon que le capital est libre et toujours non faussé pour faire du business. Non?

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