La France de Macron: après le fiasco des masques, celui des tests, celui de la vaccination
La preuve, peut-être avec cette capture d'écran:
Restons sérieux. En 2020, le Covid-19 a fait plus de morts que la tuberculose, le SIDA, le paludisme ou la grippe, dépassant les 3% de la mortalité totale de l’année.
Mais une fois de plus, après le fiasco des masques, des tests, du ou des confinements(sic), la politique du gouvernement, qui vaccine la population au ralenti, ne répond en rien aux exigences de santé publique. Sans les comptabiliser tous, notamment les décès à domicile, la France enregistre 64 000 morts à cause du coronavirus.
Comme le dit le communiqué de l'Académie national de médecine: "La France déplore plus de 64 000 décès par Covid-19, dont près d’un tiers dans la population à haut risque qui doit être vaccinée au cours des huit prochaines semaines. Face à ce constat, la campagne nationale d’immunisation doit être exemplaire dans un pays qui a tant contribué à l’élimination des maladies infectieuses par la vaccination. "
Mais le commis du capital à l'Elysée, son premier chambellan et le factotum désigné à la Santé n'ont visiblement pas envie d'écouter l'Académie nationale de médecine.
Certes, dans le pays de Pasteur, la défiance envers la vaccination est une réalité. Mais la cause principale en est largement influencée par l'incohérente et pro-patronale gestion de la crise sanitaire depuis décembre 2019.
Moi même contaminé par le virus le 15 octobre, en plein déconfinement -fallait le faire-, j'attends toujours un courrier de l'ARS d'Île-de-France me prescrivant l'isolement et recensant le nombre de mes cas contacts. Et testé le 15 octobre sur prescription de mon médecin traitant, sans aucune température, le labo Cerbaliance ne me transmettait ma positivité que plus de 6 jours après.
Quand Olivier Véran, praticien hospitalier dans le civil, était venu, avec tambours et trompettes, inaugurer en compagnie des édiles du coin le centre qui allait révolutionner le système des tests à Mantes-la-Jolie, sous-préfecture du 78 et capitale de la méga métropole GPS&O!
Je n'ai aucune confiance à l'égard du pouvoir actuel. Je n'avais d'ailleurs pas voté pour lui au 2e tour de la présidentielle et ni pour la fille de son père.
Mais la santé publique compte dans mon quotidien et celui des miens. Les anciens l'ont conquise de hautes luttes, notamment à la Libération par la création de la Sécurité sociale sous l'impulsion d'un ministre communiste. Notre Sécu et notre santé publique attaquées de toutes parts par le capital dans cette lutte des classes qui nous oppose à lui.
Septuagénaire, je me ferai vacciner. Contre les oiseaux de mauvaise augure qui louent les cieux plutôt que la science, contre les astrologues-économistes et autres piteux esprits pantouflards qui embrument les idées pour consolider toujours plus l'argent-roi et la politique politicienne à ses ordres. Au lieu de lutter pour une société solidaire, juste et humaine pour tous.