Sanofi (de France) priorise son éventuel vaccin anti-covid-19 aux USA
De son côté, l'Amérique de Donalod Trump a tenté d'acheter le laboratoire allemand Curevac, lui aussi dans la recherche d'un vaccin. Le business est toujours plus fort que les besoins sanitaires de notre planète. Le jour d'Avant comme le jour d'Après.
Sanofi, géant pharmaceutique made in France, est coté au CAC 40 de Paris. Il en est même un champion. Il reçoit chaque année des centaines de millions d'euros d'argent public au titre du Crédit d'impôt recherche et du Crédit d'impôt sur la compétitivité et l'emploi. Cela ne l'a pas empêché de saborder l'emploi et de vendre des laboratoires de recherche. Sanofi est également l'un des 3 plus gros bénéficiaires de la manne d'argent public déversée par la BCE aux entreprises dans l'UE du capital. Mais de l'argent public de dingue sans aucune contrepartie.
Le palais de l'Elysée et ses supplétifs ont beau crier "Ô rage, ô désespoir, ô Sanofi ennemie" à l'encontre du Big Pharma français. Mais le président de Sanofi n'est autre que Serge Weinberg. Celui-là même fit embaucher l'énarque Emmanuel Macron dans la banque d'affaires Rothschild en 2008, après que ce dernier fut très haut fonctionnaire et rapporteur adjoint de la commission pour la libération de la croissance française(sic).
Je n'ai pas en stock de dessin du locataire actuel de l'Elysée s'époumonant à cor et à cri que le jour d'Avant ne sera jamais le jour d'Après.
Je n'ai que celui du candidat socialiste François Hollande et celui-ci, président, prit un ex-banquier d'affaires comme secrétaire-adjoint de l'Elysée, puis comme ministre de l'Economie et des Finances. Pour mémoire.