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Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Depuis plus d'un an, cheminot à Mantes-la-Jolie, une répression hallucinante s'abat sur lui. La faute de ce délégué Sud rail? S’être agenouillé devant l’encadrement en demandant si c’était l’attitude que l’on attendait de sa part.

Mais crime de lèse-majesté pour la SNCF. Un rassemblement de soutien avait été organisé vendredi 26 avril 2020 sur le parvis de la gare Saint Lazare.

Le cheminot de Mantes-la-Jolie Eric Bézou ne doit pas être licencié

Consultés et à l'unanimité, le 26 juin, les dix-neuf représentants du personnel au Conseil social et économique de Saint-Lazare Mobilités s'étaient prononcés contre la radiation d‘Eric Bezou, cheminot depuis 27 ans. Mais la SNCF sollicitait l'Inspection du travail pour pouvoir licencier ce délégué du personnel, laquelle Inspection du travail refusa cette radiation des cadres.

Ces jours-ci, alors qu'il débutait son poste de nuit à Mantes-la-Jolie, Eric Bezou recevait un mail l'avisant que la ministre du Travail annulerait la décision de l'Inspection du travail. Les jours d'Après ressemblent bien aux jours d'Avant. A la SNCF comme partout ailleurs.

Un rassemblement de soutien aura lieu prochainement, probablement mardi 26 mai à 17h à la gare. Une pétition est en ligne: https://www.change.org/p/jean-pierre-farandou-pdg-sncf-nous-ne-les-laisserons-pas-licencier-eric

D'ores et déjà, Laurent Brun, secrétaire général des cheminots CGT apporte son soutien à Eric Bezou. Il écrit d'autre part: "La répression repart de plus belle à la SNCF. Certains (mauvais) manager sont incapables de gérer autrement que par le licenciement le petage de plomb de leurs agents dans une période de très forte tension sociale. D’autres s’en donnent à cœur joie pour liquider des salariés dont ils ne partagent pas les convictions. On voit donc des syndicalistes licenciés parce qu’ils se sont énervés après une nouvelle demonstration de discrimination dans les promotions, mais aussi des syndicalistes menacés de licenciement pour avoir organisé une action contre le pillage des locaux sociaux par leur direction, ou encore un syndicaliste menacé de licenciement parce qu il était atteint du covid et s est énervé par mail que ses supérieurs lui piquent des jours de congé pendant sa maladie ! Il faut que ça cesse !"

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S
il n'y a plus a attendre et à hésiter, il faut se debarrasser et rapidement de tous ces dirigeants qui plombent la vie de tous, les travailleurs en particulier. Qu'ils s'occupent plutôt des conditions de travail, après detruit le code du travail ils veulent maintenant balancer directement la chair des travailleurs. La ministre quel que soit son grade n'est pas dieu le père et ne doit pas annuler la décision de l'inspection du travail
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