Le porte-avions Charles de Gaulle, navire amiral de la marine française, touché coulé par le covid-19
On pourrait en rire si n'était pas en jeu la santé des femmes et des hommes à bord de notre porte-avions nucléaire. Pour le moment, plus de 1 000 marins sont testés positifs. Quant aux équipages de l'escorte, frégates de défense aérienne, pétrolier, etc, qui accompagnait le Charles de Gaulle?
"Covid-19: le commandement du «Charles-de-Gaulle» a été dépassé par l’épidémie", affirme Médiapart dans son enquête. Il poursuit: "Les 1 750 marins du porte-avions Charles-de-Gaulle ont débarqué à Toulon, dimanche, après que leur mission a été écourtée par une épidémie de Covid-19. Le ministère des armées assure que toutes les précautions ont été prises à bord afin de limiter la propagation du virus, et notamment que tous les marins présentant des symptômes ont été isolés de l’équipage. Selon les informations de Mediapart, ce n’est pas le cas.
Les marins du Charles-de-Gaulle ne le savent que trop bien : encore plus qu’ailleurs dans l’armée, la parole de ceux qui travaillent sur le porte-avions est contrôlée. Car en plus d’être un navire aux missions hautement stratégiques – c’est de son pont que les Rafale français décollent pour aller bombarder les positions de l’État islamique en Syrie et en Irak –, le porte-avions est un bateau éminemment « politique » ; une fierté de l’armée française dont les faits d’armes servent aussi d’outil de communication. (...)"
Sur France bleu, un marin, testé positif, témoigne anonymement pour ne pas être punie par la Grande muette. Selon lui, le commandant du porte-avions aurait proposé d'interrompre la mission quand le Charles de Gaulle était en escale à Brest, entre le 13 et 16 mars. À ces dates, dit-il, plusieurs marins présentaient déjà les symptômes du Covid-19 et le Pacha aurait souhaité confiner immédiatement son équipage. Toujours selon le marin, cette proposition aurait été refusée par le ministère des Armées.
Ben oui, Emmanuel Macron est le chef de guerre de l'armée française. Il peut envoyer des troupes, à pied, en bateau ou en aéronef partout dans le monde et sans déclarer la guerre ni rendre de comptes au Parlement.
Dites, vous de la Grande muette, avec cette pandémie mondiale du coronavirus, combien de militaires français sont confinés et dans quelles conditions, parce que testés positifs, hors de la patrie en opérations dites "extérieures" par le ministère de la défense?
Mais chut...
Mais peut-être qu'après tout personne ne savait qu'un épidémie s'activait en Chine et que ce pays en a averti le monde dès le 31 décembre 2019.
C'était trop tard disent les USA et leurs supplétifs au sein du capitalisme international, dont notre président de la République. Sous entendu, sinon, nous aurions pris des dispositions. Avec des lits en moins et des personnels hospitaliers en sous-effectif comme en France?
Bon, pas de polémique me rabâchent les éditocrates à la télé.
Et c'est vrai que du 21 janvier au 24 janvier 2020, tout le gratin de ceux qui décident du sort de notre planète était à Davos, siège annuel du Forum économique international avec:
Donald Trump, Président des États-Unis d'Amérique ; Han Zheng, Vice-Premier Ministre de la République Populaire de Chine ; Angela Merkel, Chancelière fédérale d'Allemagne ; Giuseppe Conte, Premier Ministre d'Italie ; S.A.R. Le Prince de Galles ; fils de sa mèreUrsula von der Leyen, Présidente de la Commission européenne ; Pedro Sanchez, Premier Ministre d'Espagne ; Simonetta Sommaruga, Présidente de la Confédération suisse ;Mohammad Ashraf Ghani, Président de la République islamique d'Afghanistan ; Sebastian Kurz, Chancelier fédéral d'Autriche ; Ivan Duque, président de la Colombie ; Felix Tshisekedi, Président de la République démocratique du Congo ; Lenin Moreno Garcés, Président de l'Équateur ; Sanna Marin, Premier Ministre de la Finlande ; Nana Addo Dankwa Akufo-Addo, Président de la République du Ghana ;Kyriakos Mitsotakis, Premier Ministre de la Grèce ; Barham Salih, Président de l'Irak ; Leo Varadkar, Taoiseach(?) d'Irlande ; Omar Al Razzaz, Premier Ministre de Jordanie ; Khaltmaagiin Battulga, Président de Mongolie ; Mark Rutte, Premier Ministre des Pays-Bas ;Erna Solberg, Premier Ministre de Norvège ; Imran Khan, Premier Ministre du Pakistan ; Mohammad Ibrahim Shtayyeh, Premier ministre de l'Autorité nationale palestinienne ; Andrzej Duda, Président de la Pologne ;Maxim Oreshkin, Ministre du développement économique de la Fédération de Russie ; Macky Sall, Président du Sénégal ; Lee Hsien Loong, Premier Ministre de Singapour ; Kais Saied, Président de la Tunisie ; Volodymyr Zelenskyy, Président de l'Ukraine.
Il y avait même le directeur général de l'OMS et en guest star le secrétaire général de la Confédération européenne des syndicats dans l'UE du capital.
Bon, c'est vrai que Macron avait piscine pour Davos, mais "Muriel Pénicaud (Travail), s’y rend pour faire avancer des dossiers. et en deux jours, Bruno Le Maire (Économie) a calé une douzaine de rendez-vous, " Lu dans la presse et liste prise dans le blog de Canaille le rouge.
Du coup, ce dessin: