Stop à l'agression militaire de la Turquie islamo-conservatrice contre les Kurdes en Syrie
Ce dessin vaut un long développement sur l'agression militaire turque contre les Kurdes qui ont lutté et vaincu Daesch en Syrie. Théoriquement, ils appartenaient à la coalition internationale, dont les USA et la France, pour combattre l'islamo-fascisme qui avait fait de la Syrie et de l'Irak son califat dictatorial et sanglant.
Or l'Amérique de Donald Trump a donné son feu vert à son meilleur vassal au sein de l'OTAN pour que les soldats turcs envahissent une partie de la Syrie et l'annexe. La Turquie d'Erdogan a reçu la bienveillance de la Russie de Vladimir Poutine avec qui elle entretient des liens fructueux commerciaux et militaires.
“Opération Printemps de la Paix”, sans rire, tel est le nom de code de l’offensive militaire turque, ce mercredi 8 octobre, dans le nord-est de la Syrie. La Turquie compte déloger les combattants kurdes qui, depuis plusieurs années, se sont battus contre l’État islamique et gouvernent démocratiquement ce territoire.
La France de Macron a saisi le Conseil de sécurité de l'ONU, mais reste toujours vassale de l'OTAN. Ce qui l'inquiète, ce n'est pas la guerre en cette région du monde. Il y a belle lurette que le capitalisme français y vend des armes aux uns et autres et favorise des états qui n'ont rien de démocratiques. Et ce depuis la fin de la Première guerre mondiale, quand La France et la Grande-Bretagne se sont partagées ces régions de l'empire Ottoman vaincu.
Ce qui inquiète Macron, ce sont les 10 000 prisonniers islamo-fascistes, dont des Français, dans des centres de détention kurdes et qui vont rester sans surveillance si les Kurdes se replient devant l'offensive turque.
Rappel historique: A la fin de la Première Guerre mondiale, les Kurdes avaient cru en la parole des USA, afin de retrouver un état et leur souveraineté. Mais business is business: le peuple kurde fut éparpillé dans plusieurs états sous domination française ou britannique. Et aujourd'hui, cela donne ça: