L'aide à domicile pour les retraités rabotée, puis plus rabotée
L'aide à domicile pour les retraités rabotée, dame Sibeth Ndiaye, porte-parole du gouvernement des très riches et du capital, l'avait annoncé à cor et à cris. "Ce n'est pas une politique anti-vieux", disait-elle sans rire sur Lci. Dame Muriel Pénicaud, elle chambellan en charge du chômage et de la précarité, confirmait la chose sur une autre téloche, car ce qui n'était pas "une politique anti-vieux" émanait de son ministère.
Dame Agnès Buzyn, adoubée à la Solidarité(sic) et aussi à la Santé(re-sic), n'avait rien dit, perdue dans le désert médical qui progresse dans le 5e pays le plus riche au monde. Mais qui ne dit rien consent, non?
Et puis, Macron depuis l'ONU pour un sommet climat -ben oui, l'écologie pour verdir le capitalisme- ordonnait au premier de ses chambellans, sieur Edouard Philippe, de revenir illico presto sur le rabotage en question. Et son commis principal de déclamer haut et fort à l'Assemblée nationale: "J'ai demandé à madame la ministre du Travail la suppression de la suppression, parce qu'il n'y avait pas assez de concertation". Ou quelque chose comme ça.
Et pour la retraite à points et le sabordage de la Sécu issue des combats de la Résistance, mister président, on concerte ou pas?
Vous allez rire, mais j'ai pris cette image dans un journal de la Cfdt. Mais peut-être que le sieur Laurent Berger était aussi du voyage avec mister président dans la libre Amérique...