G 7 à Biarritz: Donald Trump est venu, il a vu et il a vaincu
Le César du capitalisme international n'a rien lâché. Il va repartir dans la libre Amérique sans avoir écorné le moins du monde les inégalités sociales et le réchauffement climatique. Il n'y a rien de plus normal à cela. Quand le capitalisme a t-il été vecteur de progrès social et pour le mieux-vivre sur notre planète?
Depuis qu'il existe, le G7 a été fidèle à son image de bâtisseurs de ruines sur la terre pour accroître toujours plus ses profits. Et ce ne sont pas des pincées de piment d'Espelette qui ont changé sa feuille de route.
Néanmoins, côté enfumage, Emmanuel Macron peut se voir décerner la palme d'or 2019. 350 000 hectares de la forêt amazonienne, situés dans la Guyane française, sont menacés par des permis d'exploitation minière. Le palais de l'Elysée n'a rompu aucun lien avec l'extrême droite dirigeant le Brésil. Quant au Mercansur, le rejet par la France n'est que temporaire, puisque l'Allemagne, l'Italie, l'Espagne et d'autres encore dans l'UE du capital, l'acceptent. Et puis, le Ceta, autre marché international à l'usage des capitalistes, il est paraphé par le gouvernement français de droite et de droite. Il ne reste plus que l'aval du Sénat dirigé par la droite.
Les partis de gauche, qui ont participé un jour ou l'autre au gouvernement de la France, ont tenu ce dimanche leurs épisodes estivaux et routiniers. Avec en prime cette année du vert partout: chez les verts plus verts qu'eux tu meurs, chez Mélenchon, c'est toujours eux sinon rien, chez les roses et ceux qui l'on quitté pour un temps afin de se refaire la cerise avant d'y revenir, un petit dessin pour ceux qui auraient oublié:
Quant à la Place du colonel-Fabien à Paris, elle a choisi Aix-en-Provence pour se tenir ses agapes estivales et pas une salle de réunion dans un quartier populaire ruiné par le mal-vivre, le chômage et la précarité. Mais c'est son droit absolu.
Pendant que le G7, bunkérisé derrière des dizaines de milliers de policiers et de militaires, faisait de l'enfumage, bonne pioche pour Jean-Paul Delevoye, cet homme politique de droite, que Manu 1er avait adoubé Haut-commissaire chargé de la réforme des retraites et dont les médias nous avaient bassiné avec son indépendance par rapport au gouvernement de droite et de droite. Eh bien, il va se retrouver ministre dudit gouvernement, spécialement chargé des retraites.
Et l'ex-dirigeante de la SNCF, madame Borne est toujours ministre des Transports et de l'Ecologie. Surtout sans rire.
Allez, vous prendrez bien un vert pour la route, ça mange pas de pain, bio bien entendu sur lequel les grandes surfaces font du profit maxi. Sur le pain et sur toute autre production de la même étiquette. Voir l'enquête de UFC que Choisir.
Mais sans rire non plus, cette capture d'écran: