Ni droite ni gauche : c'est de qui?
Celle-là, un ex-banquier d'affaires, passé ministre de l'Economie d'un gouvernement socialiste -excusez du peu- nous l'avait servie. Devenu Manu 1er dans le palais de l'Elysée, il prit un premier chambellan dans le parti de droite du candidat Fillon à la présidentielle. Il prit aussi son chambellan en charge de l'Economie dans le même parti de droite.
Illico presto donc, le pouvoir devint de droite et de droite. C'est vrai qu'il fut saupoudré de chambellans ex-socialistes. Mais entre nous soit dit, la gauche de François Hollande n'était-elle pas de gôche, genre social-démocrate gérant loyalement le business du capitalisme partout dans le monde?
Et voilà que le chef de file d'EELV à l'élection européenne nous ressort la même sauce: ni droite ni gauche. Avec en prime d'être favorable à l'économie de marché. Un marché sans doute libre et non faussé comme il se doit au sein de l'UE du capital. Non?
Chacun est libre de ses slogans politiciens et de vouloir verdir le capitalisme qui ruine notre quotidien et la planète Terre. Mais dans 10 mois, ce sont les élections municipales. Et fort des 13% de suffrages exprimés aux européennes, EELV se veut être le parti dirigeant pour une nouvelle politique municipale autour de sa pomme verte évidemment.
Pour diriger une municipalité, il faut 50% plus une voix des suffrages exprimés. Et de 13% au niveau national jusqu'à 50% plus une voix, il ne faut que 37%. Ni droite ni gauche. J'attends donc de voir. A Mantes-la-Jolie, comme partout ailleurs.
Toute autre chose. Hier à Paris, c'était la manif nationale des cheminots contre la casse de la SNCF par Manu 1er et l'UE du capital. J'y ai croisé mes camarades de Perpignan. Le train de primeurs Perpignan-Rungis sera supprimé dès les 15 juillet 2019. Au profit de plein de camions libres et non faussés sur la route.
A cette manif, il y avait de Perpignanais et aussi des Grenoblois. Mais quand c'est qu'on le verdit le capitalisme?