L'écologie peut-elle se passer de ne pas être contre le capitalisme?
L'écologie, du moins EELV, son chef de file, Yanick Jadot au Parlement européen, et David Cormand, eurodéputé également et dirigeant national des Verts.
Forts de leurs 13% de voix, ils engagent leur parti dans une rupture politique avec la gauche de solidarités, de justice et de progrès social, en soutenant désormais n'être "ni droite ni gauche". Ils ne cessent d'interpeller toutes les familles politiques françaises que l'écologie est centrale dans l'économie de marché, autrement dit le capitalisme, pour l'humaniser. Et ce week-end, les mêmes imprécations.
Du pain béni pour le nouveau monde de Macron qui met l'écologie dans sa nouvelle feuille de route, comme l'a précisée son premier chambellan devant le Parlement. Du pain béni pour Daniel Cohn-Bendit, hier tête de liste pour EELV au Parlement européen et aujourd'hui soutien acharné de Manu 1er. Du pain béni pour François de Rugy, hier patron des députés écolos à l'Assemblée nationale, aujourd'hui ministre de l'écologie pour les riches et le capital.
Allez, écologistes de tous les pays, unissez-vous! Le bonheur est dans le pré, du moins dans le capital reverdi.
Dire, qu'avant ces élections européennes, certains essayaient de tricoter une liste de gauche regroupant Pcf, Lfi, Eelv et tutti quanti. Une idée politique vraiment au ras des pâquerettes, A moins qu'elle n'ai été au niveau de la racine des pissenlits.
J'oubliais, les conseillers municipaux de Barcelone ont réélu Ada Colau, dite de la gauche radicale.
Sa liste était arrivée en 2e position derrière les indépendantistes de gauche de l'ERC. Finalement, elle est maintenue à son poste avec le soutien des élus sociaux-démocrates et de Manuel Valls, élu de droite en Catalogne espagnole sous les couleurs de Ciudadanos.
Est-ce que vous suivez depuis le début?