Voter extrême droite n'est pas un acte révolutionnaire
Andréa Kotarak, conseiller régional mélenchoniste de Lyon, va voter extrême droite pour faire barrage à Emmanuel Macron. Pas plus ans rire, il a justifié ses motivations dans la presse du même marigot. Chacun voit midi à sa porte. Mais en son temps, quelqu'un proclamait sa révolution nationale en France. L'affiche ci-dessous vaut plus qu'un long discours explicatif et l'histoire montre ce qu'il est advenu.
En ce temps-là aussi, l'extrême droite était dans le gouvernement collaborationniste avec l'Allemagne nazie. Et Marcel Déat, député socialiste du Front populaire, fondait le Rassemblement national populaire, un mouvement fasciste.
Ministre du Travail dans le gouvernement pétainiste, il s'enfuit en Allemagne en 1944, à Sigmaringen, avec le dernier carré des ultra-collaborationnistes français, avant de se réfugier en Italie où il termine sa vie dans la clandestinité dans une institution catholique. Il avait été condamné à mort par contumace en juin 1945.
L'insigne du Rassemblement national populaire:
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